La Mongolie n’attend pas les foules. Peu de voyageurs s’y risquent, intimidés par sa réputation de pays rude, loin des circuits balisés. Pourtant, l’expérience qui s’y joue promet un dépaysement sans égal pour quiconque ose franchir ses frontières. Préparer un tel périple ne s’improvise pas : voici les points clés à parcourir avant de s’élancer sur les steppes mongoles.
Le voyage pour la Mongolie
Il faut s’y faire : rejoindre la Mongolie, c’est s’offrir un aller simple pour l’aventure, avec au passage une bonne dose de patience. L’avion reste l’unique option depuis la France, et il faudra compter entre 12 et 14 heures de trajet pour relier Paris à Oulan-Bator, la capitale. Aucun vol direct à l’horizon, préparez-vous à faire escale, souvent à Istanbul ou Francfort. C’est long, certes, mais la perspective de poser le pied sur un territoire aussi singulier en vaut la peine.
Les formalités administratives et les vaccins pour le séjour en Mongolie
Un passeport valide jusqu’à six mois après la date de retour, trois pages vierges : le contrôle administratif mongol ne plaisante pas sur les détails. Bonne nouvelle pour les ressortissants français, le visa touristique n’est pas requis si vous restez moins de 30 jours. À l’arrivée, le tampon officiel s’ajoute à vos documents, et il reste possible de prolonger ce visa de trente jours sur place si l’appel des steppes se fait trop pressant.
Avant le départ, mieux vaut vérifier que le carnet de santé n’a pas pris trop de retard. Un passage chez le médecin au minimum un mois avant le voyage s’impose pour envisager les éventuels vaccins complémentaires. Mieux vaut anticiper que de transformer son aventure en galère médicale.
La langue et la monnaie en Mongolie
Le khalkha, ce n’est pas juste une langue : c’est la clé d’entrée dans la culture mongole. Face aux habitants, l’incompréhension peut vite s’installer, d’autant que l’anglais circule peu hors des grandes structures. Certains Mongols échangent volontiers en russe ou en chinois, mais pour éviter les quiproquos, s’adjoindre les services d’un guide peut tout changer au quotidien.
Côté finances, le mongolian tugrik règne en maître. À titre d’indication, un euro équivaut à 3 700 tugriks : une conversion à garder en tête pour les achats sur place. Mieux vaut prévoir des espèces, surtout hors de la capitale. À Oulan-Bator, certaines grandes enseignes acceptent les cartes bancaires internationales, mais ailleurs, mieux vaut ne pas compter dessus.
Le meilleur moment pour partir en Mongolie
Se rendre en Mongolie, c’est accepter son climat extrême. Pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux, ni aux mains,, il est possible de voyager en Mongolie à tout moment de l’année. Néanmoins, l’hiver s’annonce rude, implacable, et seuls les plus téméraires s’y aventurent entre novembre et mars, période où le thermomètre peut dégringoler bien en dessous de zéro. Pour profiter de températures plus douces, privilégiez la période de juin à août : l’été y est court, mais agréable. Mai et septembre offrent également une météo clémente, bien que les nuits puissent déjà surprendre par leur fraîcheur.
La nourriture en Mongolie
Oubliez les habitudes occidentales, la table mongole raconte une autre histoire. Ici, la vie nomade et les rigueurs du climat dictent le contenu de l’assiette. Attendez-vous à des plats copieux, principalement à base de viande et de produits laitiers. Il serait dommage de passer à côté de la viande de mouton bouillie, souvent servie en potage, plat typique partagé lors de nombreux repas. Le temps des restrictions alimentaires s’efface devant la générosité simple et nourrissante de la cuisine locale.
Le voyageur qui s’aventure sur les pistes mongoles repart rarement indemne. Entre immensité, authenticité et rencontres inattendues, la Mongolie impose son rythme et façonne le regard. Ceux qui en reviennent ont souvent l’impression d’avoir laissé une part d’eux-mêmes sur la steppe, là où le silence n’a pas encore été remplacé par le bruit du monde.


